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Profile

Présentation de Sidy Coulibaly

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Sidy Lamine Coulibaly est Agent Commercial chez myAgro et travaille auprès de trois villages nommes Falan, Bougoula et Sanabele dans les communes de Bougoula et Dialakoroba. Il collabore avec les femmes productrices d’arachide et les hommes producteurs de maïs et de sorgho organisés en coopératives agricoles.

 

Parle-nous de tes origines et de ta famille.

Je suis originaire du village de San, dans la région de Ségou ou j’ai grandi.  Je ne suis pas encore marié civilement mais le suis religieusement à ma fiancée Abisatou Diarra.

Quel a été ton parcours académique et professionnel avant de rejoindre myAgro?

Je suis ingénieur agronome et ai suivi la branche générale de ce diplôme. J’ai commencé ma carrière professionnelle auprès d’une ONG environnementale et de développement appelée ENDA Tiers Monde en tant qu’Animateur puis Superviseur à Ségou. J’y étais chargé de renforcer les capacités des femmes en aménagement du territoire et en gestion de techniques de maraichage, en les aidant notamment à constituer de l’engrais organique semi-biologique. J’ai alors réalisé que mon domaine de prédilection était clairement le maraichage qui me passionne ! C’est pourquoi, je me suis ensuite orienté vers la recherche et ai mené une étude concernant l’amélioration de semences dédiées au maraichage.

De cette riche expérience professionnelle, quel est ton plus grand accomplissement ?

Il est difficile de résumer, c’est à vous de me dire ce qu’il faut garder de tout cela (rires). Je dirais que mon plus grand accomplissement est d’avoir contribué à l’amélioration des conditions de vie et même l’autosuffisance céréalière de populations rurales démunies qui dépendaient alors d’autres villages pour survivre.

Tu es Agent Commercial chez myAgro depuis fin novembre 2012, qu’est-ce qui t’a motivé à postuler ?

Je dirais qu’après mon travail de recherche en institut, j’avais envie de travailler de nouveau en étroite relation avec les communautés de producteurs desquelles je me sens très proche et à l’aise et dont je veux renforcer les capacités.  Travailler en permanence avec les producteurs et productrices, comme c’est le cas dans les villages de Falan, Bougoula et Sanabele est tout à fait ce qui me motivait.

Mènes-tu toi-même des activités agricoles ?

Oui, dans le passée, j’ai mené des activés agricoles dans mon temps libre. Pour des raisons familiales je n’ai pas pu poursuivre cela l’an dernier mais souhaite bien reprendre cette année. J’envisage de produire du maïs sur un hectare et une variété hivernale d’oignon sur un quart d’hectare. Cela sera possible grâce a la parcelle que me prête un de mes amis et qui se situe sur la route de Ségou.

Qu’est-ce que tu as trouvé le plus difficile dans ton rôle d’Agent commercial chez MyAgro jusqu’à présent?

Depuis le début, je n’ai pas rencontré de difficulté particulière. Tout s’est déroulé extrêmement bien et nous avons même atteint 100 producteurs en décembre dernier, ce qui est un succès ! Les seuls défis qui s’annoncent sont en fait les objectifs que je me suis fixe à tout prix, à savoir aider le maximum de producteurs à devenir membres myAgro et ainsi accéder aux intrants et formations agricoles de qualité pour améliorer leur production.

Quelles sont tes aspirations futures ?

Sur le long terme, je reprendrai des études pour obtenir un master en gestion de projet et c’est grâce a l’experience que j’enrichis auprès de myAgro que je vais pouvoir renforcer mes compétences et parvenir a cet objectif.

Pourquoi penses-tu que MyAgro peut faciliter la vie des producteurs agricoles Maliens ?

Je suis persuadé que myAgro peut faciliter leur vie car le programme touche de près un problème majeur en milieu rural : celui d’être incapable de planifier et d’anticiper les chocs et les dépenses courantes. myAgro l’a bien compris. Si ces producteurs parviennent effectivement à épargner et suivre les formations en bonnes pratiques agricoles, il n’y aura aucune raison de ne pas réussir !

Si tu devais définir MyAgro par un seul mot, quel serait-il ?

Un seul mot ? Ah ce n’est pas facile… Si je ne dois en garder qu’un, il est clair que ce mot serait « réussite » !!